La réussite, ça commence dans la tête, et c’est simple : réussir, c’est servir. Toute personne qui réussit ne le fait pas pour son égo en tant que tel. C’est impossible. On n’a pas de réussite pour soi parce que ça ne mène à rien d’autre de vraiment profond. Une réussite devient complète lorsqu’on aide quelqu’un à réussir. Les gens les plus heureux sont les gens qui réussissent à partager leur réussite.
Une inscription, dans le temple antique d’Apollon à Delphes, mettait en garde : « Connais-toi toi-même ». Mais quelles sont ces connaissances? Comment pouvez-vous atteindre ces connaissances et que feriez-vous avec? Ces questions sont l’essence même de la psychologie.
Certains psychologues comparent la vie de chaque jour à un plan dans lequel nous portons différents masques ou jouons différents rôles devant différents publics. En fait, le mot personnalité provient du mot latin persona, qui veut dire « Masque ».
Premièrement la psychologie est une science relativement jeune, elle date de la fin du XIXe siècle, un médecin autrichien du nom de Sigmund Freud, fut le premier à parler du conscient et de l’inconscient ainsi que de la psychanalyse. Il jetait alors les premières bases de la psychologie moderne.
Ensuite il y a eu John B. Watson avec le behaviorisme qui nous a expliqué que les comportements de l’être humain sont le fruit de l’apprentissage. Au début du siècle, Jean Piaget avec sa théorie de la pensée logique nous a permis de faire le lien entre la psychanalyse de Freud et le behaviorisme de Watson.
Un besoin de se réaliser
Il y a eu ensuite Abraham Maslow avec sa pyramide des besoins de l’être humain et Carl Rogers avec sa théorie humaniste qui mettait l’accent sur l’importance de l’écoute active et de l’importance de créer un lien significatif entre le psychologue et son client.
On regarde le monde à travers nos yeux, et nos traits de personnalité analysent ce que nous voyons. Donc le monde n’est pas ce qu’il est mais ce qu’on est. Chacun voit le monde selon sa personnalité.
Carl Jung, Sigmund Freud et Alfred Adler, ces trois amis du début du siècle, qui ont jeté les premières bases de notre psychologie moderne, voyaient eux aussi le monde chacun selon leur personnalité. Pour Carl Jung : Freud était un extraverti et Adler un introverti.
Selon Freud, le but de la croissance psychologique d’une personne était de trouver la gratification dans le monde de la réalité externe. Tandis que pour Adler la croissance psychologique d’une personne se trouvait beaucoup plus valorisée lorsque celle-ci arrivait à surmonter les sentiments d’impuissance exprimés dans la notion de complexe d’infériorité. Pour lui la croissance personnelle se trouvait à l’intérieur de la personne plutôt qu’à l’extérieur.
Donc: deux personnalités différentes, deux visions du monde différentes.
De plus en plus de scientifiques croient que la théorie de Charles Darwin sur l’évolution pourrait expliquer nos différences de personnalité. Jung admirait Darwin, dès ses débuts sur la recherche des types de personnalité, il croyait que les différentes personnalités avaient un fondement évolutionniste.
Il était clair pour lui que la race humaine avait survécu à son extinction grâce à ses différentes personnalités. Il estimait que chaque type de personnalité avait besoin, pour s’épanouir, de vivre en harmonie avec sa propre personnalité.
Lorsque réuni en groupes, chaque type de personnalité apportait à l’ensemble du groupe une plus grande force, ce qui a permis à l’espèce de survivre. Notre monde a donc besoin de tous les types de personnalité pour survivre et être meilleur.
Embellir sa vie… et celle des autres!
Je crois qu’on devient quelqu’un quand on réussit à embellir la vie des autres. Par le fait même, notre propre vie est embellie aussi. La pire chose qui puisse arriver à quelqu’un, c’est de se retrouver seul sur son lit de mort parce qu’on n’a jamais pensé aux autres dans notre vie. Parce qu’il n’a pas su aimer et donner. C’est, je crois, la pire chose qui puisse arriver à quelqu’un. Je suis persuadé que l’amour guérit tout.